Louis Segond 1910
Versliste
Maris, montrez à votre tour de la sagesse dans vos rapports avec vos femmes, comme avec un sexe plus faible; honorez-les, comme devant aussi hériter avec vous de la grâce de la vie. Qu'il en soit ainsi, afin que rien ne vienne faire obstacle à vos prières.
Et dites à Archippe: Prends garde au ministère que tu as reçu dans le Seigneur, afin de le bien remplir.
C'est pourquoi, le royaume des cieux est semblable à un roi qui voulut faire rendre compte à ses serviteurs.
Quand il se mit à compter, on lui en amena un qui devait dix mille talents.
Comme il n'avait pas de quoi payer, son maître ordonna qu'il fût vendu, lui, sa femme, ses enfants, et tout ce qu'il avait, et que la dette fût acquittée.
Le serviteur, se jetant à terre, se prosterna devant lui, et dit: Seigneur, aie patience envers moi, et je te paierai tout.
Emu de compassion, le maître de ce serviteur le laissa aller, et lui remit la dette.
Après qu'il fut sorti, ce serviteur rencontra un de ses compagnons qui lui devait cent deniers. Il le saisit et l'étranglait, en disant: Paie ce que tu me dois.
Son compagnon, se jetant à terre, le suppliait, disant: Aie patience envers moi, et je te paierai.
Mais l'autre ne voulut pas, et il alla le jeter en prison, jusqu'à ce qu'il eût payé ce qu'il devait.
Ses compagnons, ayant vu ce qui était arrivé, furent profondément attristés, et ils allèrent raconter à leur maître tout ce qui s'était passé.
Alors le maître fit appeler ce serviteur, et lui dit: Méchant serviteur, je t'avais remis en entier ta dette, parce que tu m'en avais supplié;
ne devais-tu pas aussi avoir pitié de ton compagnon, comme j'ai eu pitié de toi?
Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il eût payé tout ce qu'il devait.
C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne à son frère de tout son coeur.
Rappelle-leur d'être soumis aux magistrats et aux autorités, d'obéir, d'être prêts à toute bonne oeuvre,
de ne médire de personne, d'être pacifiques, modérés, pleins de douceur envers tous les hommes.
Car nous aussi, nous étions autrefois insensés, désobéissants, égarés, asservis à toute espèce de convoitises et de voluptés, vivant dans la méchanceté et dans l'envie, dignes d'être haïs, et nous haïssant les uns les autres.
Mais, lorsque la bonté de Dieu notre Sauveur et son amour pour les hommes ont été manifestés,
il nous a sauvés, non à cause des oeuvres de justice que nous aurions faites, mais selon sa miséricorde, par le baptême de la régénération et le renouvellement du Saint-Esprit,
qu'il a répandu sur nous avec abondance par Jésus-Christ notre Sauveur,
afin que, justifiés par sa grâce, nous devenions, en espérance, héritiers de la vie éternelle.
Cette parole est certaine, et je veux que tu affirmes ces choses, afin que ceux qui ont cru en Dieu s'appliquent à pratiquer de bonnes oeuvres. Voilà ce qui est bon et utile aux hommes.
Mais évite les discussions folles, les généalogies, les querelles, les disputes relatives à la loi; car elles sont inutiles et vaines.
Eloigne de toi, après un premier et un second avertissement, celui qui provoque des divisions,
sachant qu'un homme de cette espèce est perverti, et qu'il pèche, en se condamnant lui-même.
Lorsque je t'enverrai Artémas ou Tychique, hâte-toi de venir me rejoindre à Nicopolis; car c'est là que j'ai résolu de passer l'hiver.
Aie soin de pourvoir au voyage de Zénas, le docteur de la loi, et d'Apollos, en sorte que rien ne leur manque.
Il faut que les nôtres aussi apprennent à pratiquer de bonnes oeuvres pour subvenir aux besoins pressants, afin qu'ils ne soient pas sans produire des fruits.
Tous ceux qui sont avec moi te saluent. Salue ceux qui nous aiment dans la foi. Que la grâce soit avec vous tous!