Louis Segond 1910
Versliste
Frères, je ne veux pas que vous ignoriez que nos pères ont tous été sous la nuée, qu'ils ont tous passé au travers de la mer,
qu'ils ont tous été baptisés en Moïse dans la nuée et dans la mer,
qu'ils ont tous mangé le même aliment spirituel,
et qu'ils ont tous bu le même breuvage spirituel, car ils buvaient à un rocher spirituel qui les suivait, et ce rocher était Christ.
Mais la plupart d'entre eux ne furent point agréables à Dieu, puisqu'ils périrent dans le désert.
Or, ces choses sont arrivées pour nous servir d'exemples, afin que nous n'ayons pas de mauvais désirs, comme ils en ont eu.
Ne devenez point idolâtres, comme quelques-uns d'eux, selon qu'il est écrit: Le peuple s'assit pour manger et pour boire; puis ils se levèrent pour se divertir.
Ne nous livrons point à l'impudicité, comme quelques-uns d'eux s'y livrèrent, de sorte qu'il en tomba vingt-trois mille en un seul jour.
Ne tentons point le Seigneur, comme le tentèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par les serpents.
Ne murmurez point, comme murmurèrent quelques-uns d'eux, qui périrent par l'exterminateur.
Ces choses leur sont arrivées pour servir d'exemples, et elles ont été écrites pour notre instruction, à nous qui sommes parvenus à la fin des siècles.
Ainsi donc, que celui qui croit être debout prenne garde de tomber!
Aucune tentation ne vous est survenue qui n'ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter.
C'est pourquoi, mes bien-aimés, fuyez l'idolâtrie.
Je parle comme à des hommes intelligents; jugez vous-mêmes de ce que je dis.
La coupe de bénédiction que nous bénissons, n'est-elle pas la communion au sang de Christ? Le pain que nous rompons, n'est-il pas la communion au corps de Christ?
Puisqu'il y a un seul pain, nous qui sommes plusieurs, nous formons un seul corps; car nous participons tous à un même pain.
Voyez les Israélites selon la chair: ceux qui mangent les victimes ne sont-ils pas en communion avec l'autel?
Que dis-je donc? Que la viande sacrifiée aux idoles est quelque chose, ou qu'une idole est quelque chose? Nullement.
Je dis que ce qu'on sacrifie, on le sacrifie à des démons, et non à Dieu; or, je ne veux pas que vous soyez en communion avec les démons.
Vous ne pouvez boire la coupe du Seigneur, et la coupe des démons; vous ne pouvez participer à la table du Seigneur, et à la table des démons.
Voulons-nous provoquer la jalousie du Seigneur? Sommes-nous plus forts que lui?
Tout est permis, mais tout n'est pas utile; tout est permis, mais tout n'édifie pas.
Que personne ne cherche son propre intérêt, mais que chacun cherche celui d'autrui.
Mangez de tout ce qui se vend au marché, sans vous enquérir de rien par motif de conscience;
car la terre est au Seigneur, et tout ce qu'elle renferme.
Si un non-croyant vous invite et que vous vouliez y aller, mangez de tout ce qu'on vous présentera, sans vous enquérir de rien par motif de conscience.
Mais si quelqu'un vous dit: Ceci a été offert en sacrifice! n'en mangez pas, à cause de celui qui a donné l'avertissement, et à cause de la conscience.
Je parle ici, non de votre conscience, mais de celle de l'autre. Pourquoi, en effet, ma liberté serait-elle jugée par une conscience étrangère?
Si je mange avec actions de grâces, pourquoi serais-je blâmé au sujet d'une chose dont je rends grâces?
Soit donc que vous mangiez, soit que vous buviez, soit que vous fassiez quelque autre chose, faites tout pour la gloire de Dieu.
Ne soyez en scandale ni aux Grecs, ni aux Juifs, ni à l'Eglise de Dieu,
de la même manière que moi aussi je m'efforce en toutes choses de complaire à tous, cherchant, non mon avantage, mais celui du plus grand nombre, afin qu'ils soient sauvés.
L'ange de Dieu, qui allait devant le camp d'Israël, partit et alla derrière eux; et la colonne de nuée qui les précédait, partit et se tint derrière eux.
Elle se plaça entre le camp des Egyptiens et le camp d'Israël. Cette nuée était ténébreuse d'un côté, et de l'autre elle éclairait la nuit. Et les deux camps n'approchèrent point l'un de l'autre pendant toute la nuit.
Alors Moïse et les enfants d'Israël chantèrent ce cantique à l'Eternel. Ils dirent: Je chanterai à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
L'Eternel est ma force et le sujet de mes louanges; C'est lui qui m'a sauvé. Il est mon Dieu: je le célèbrerai; Il est le Dieu de mon père: je l'exalterai.
L'Eternel est un vaillant guerrier; L'Eternel est son nom.
Il a lancé dans la mer les chars de Pharaon et son armée; Ses combattants d'élite ont été engloutis dans la mer Rouge.
Les flots les ont couverts: Ils sont descendus au fond des eaux, comme une pierre.
Ta droite, ô Eternel! a signalé sa force; Ta droite, ô Eternel! a écrasé l'ennemi.
Par la grandeur de ta majesté Tu renverses tes adversaires; Tu déchaînes ta colère: Elle les consume comme du chaume.
Au souffle de tes narines, les eaux se sont amoncelées, Les courants se sont dressés comme une muraille, Les flots se sont durcis au milieu de la mer.
L'ennemi disait: Je poursuivrai, j'atteindrai, Je partagerai le butin; Ma vengeance sera assouvie, Je tirerai l'épée, ma main les détruira.
Tu as soufflé de ton haleine: La mer les a couverts; Ils se sont enfoncés comme du plomb, Dans la profondeur des eaux.
Qui est comme toi parmi les dieux, ô Eternel? Qui est comme toi magnifique en sainteté, Digne de louanges, Opérant des prodiges?
Tu as étendu ta droite: La terre les a engloutis.
Par ta miséricorde tu as conduit, Tu as délivré ce peuple; Par ta puissance tu le diriges Vers la demeure de ta sainteté.
Les peuples l'apprennent, et ils tremblent: La terreur s'empare des Philistins;
Les chefs d'Edom s'épouvantent; Un tremblement saisit les guerriers de Moab; Tous les habitants de Canaan tombent en défaillance.
La crainte et la frayeur les surprendront; Par la grandeur de ton bras Ils deviendront muets comme une pierre, Jusqu'à ce que ton peuple soit passé, ô Eternel! Jusqu'à ce qu'il soit passé, Le peuple que tu as acquis.
Tu les amèneras et tu les établiras sur la montagne de ton héritage, Au lieu que tu as préparé pour ta demeure, ô Eternel! Au sanctuaire, Seigneur! que tes mains ont fondé.
L'Eternel régnera éternellement et à toujours.
Car les chevaux de Pharaon, ses chars et ses cavaliers sont entrés dans la mer, Et l'Eternel a ramené sur eux les eaux de la mer; Mais les enfants d'Israël ont marché à sec au milieu de la mer.
Marie, la prophétesse, soeur d'Aaron, prit à sa main un tambourin, et toutes les femmes vinrent après elle, avec des tambourins et en dansant.
Marie répondait aux enfants d'Israël: Chantez à l'Eternel, car il a fait éclater sa gloire; Il a précipité dans la mer le cheval et son cavalier.
Moïse fit partir Israël de la mer Rouge. Ils prirent la direction du désert de Schur; et, après trois journées de marche dans le désert, ils ne trouvèrent point d'eau.
Ils arrivèrent à Mara; mais ils ne purent pas boire l'eau de Mara parce qu'elle était amère. C'est pourquoi ce lieu fut appelé Mara.
Le peuple murmura contre Moïse, en disant: Que boirons-nous?
Moïse cria à l'Eternel; et l'Eternel lui indiqua un bois, qu'il jeta dans l'eau. Et l'eau devint douce. Ce fut là que l'Eternel donna au peuple des lois et des ordonnances, et ce fut là qu'il le mit à l'épreuve.
Il dit: Si tu écoutes attentivement la voix de l'Eternel, ton Dieu, si tu fais ce qui est droit à ses yeux, si tu prêtes l'oreille à ses commandements, et si tu observes toutes ses lois, je ne te frapperai d'aucune des maladies dont j'ai frappé les Egyptiens; car je suis l'Eternel, qui te guérit.
Ils arrivèrent à Elim, où il y avait douze sources d'eau et soixante-dix palmiers. Ils campèrent là, près de l'eau.
Ils ont sacrifié à des idoles qui ne sont pas Dieu, A des dieux qu'ils ne connaissaient point, Nouveaux, venus depuis peu, Et que vos pères n'avaient pas craints.
Ils ont excité ma jalousie par ce qui n'est point Dieu, Ils m'ont irrité par leurs vaines idoles; Et moi, j'exciterai leur jalousie par ce qui n'est point un peuple, Je les irriterai par une nation insensée.