Le destructeur marche contre toi. Garde la forteresse! Veille sur la route! affermis tes reins! Recueille toute ta force!...
Car l'Eternel rétablit la gloire de Jacob Et la gloire d'Israël, Parce que les pillards les ont pillés Et ont détruit leurs ceps....
Les boucliers de ses héros sont rouges, Les guerriers sont vêtus de pourpre; Avec le fer qui étincelle apparaissent les chars, Au jour qu'il a fixé pour la bataille, Et les lances sont agitées.
Les chars s'élancent dans la campagne, Se précipitent sur les places; A les voir, on dirait des flambeaux, Ils courent comme des éclairs...
Il se souvient de ses vaillants hommes, Mais ils chancellent dans leur marche; On se hâte vers les murs, Et l'on se prépare à la défense....
Les portes des fleuves sont ouvertes, Et le palais s'écroule!...
C'en est fait: elle est mise à nu, elle est emmenée; Ses servantes gémissent comme des colombes, Et se frappent la poitrine.
Ninive était jadis comme un réservoir plein d'eau.... Les voilà qui fuient.... Arrêtez! arrêtez!... Mais nul ne se retourne....
Pillez l'argent! pillez l'or! Il y a des trésors sans fin, Des richesses en objets précieux de toute espèce.
On pille, on dévaste, on ravage! Et les coeurs sont abattus, Les genoux chancellent, Tous les reins souffrent, Tous les visages pâlissent.
Qu'est devenu ce repaire de lions, Ce pâturage des lionceaux, Où se retiraient le lion, la lionne, le petit du lion, Sans qu'il y eût personne pour les troubler?
Le lion déchirait pour ses petits, Etranglait pour ses lionnes; Il remplissait de proie ses antres, De dépouilles ses repaires.
Voici, j'en veux à toi, dit l'Eternel des armées; Je réduirai tes chars en fumée, L'épée dévorera tes lionceaux, J'arracherai du pays ta proie, Et l'on n'entendra plus la voix de tes messagers.
Querverweise zu Nahum 2,8 Nah 2,8
De ce pays-là sortit Assur; il bâtit Ninive, Rehoboth Hir, Calach,
Toi qui habites près des grandes eaux, Et qui as d'immenses trésors, Ta fin est venue, ta cupidité est à son terme!
Tes princes sont comme les sauterelles, Tes chefs comme une multitude de sauterelles, Qui se posent sur les haies au temps de la froidure: Le soleil paraît, elles s'envolent, Et l'on ne connaît plus le lieu où elles étaient.
Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes vint, et il m'adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai le jugement de la grande prostituée qui est assise sur les grandes eaux.
Alors, comme une gazelle effarouchée, Comme un troupeau sans berger, Chacun se tournera vers son peuple, Chacun fuira vers son pays;
Et il me dit: Les eaux que tu as vues, sur lesquelles la prostituée est assise, ce sont des peuples, des foules, des nations, et des langues.
Tu t'es fatiguée à force de consulter: Qu'ils se lèvent donc et qu'ils te sauvent, Ceux qui connaissent le ciel, Qui observent les astres, Qui annoncent, d'après les nouvelles lunes, Ce qui doit t'arriver!
Sortez de Babylone, fuyez du milieu des Chaldéens! Avec une voix d'allégresse annoncez-le, publiez-le, Faites-le savoir jusqu'à l'extrémité de la terre, Dites: L'Eternel a racheté son serviteur Jacob!
Exterminez de Babylone celui qui sème, Et celui qui manie la faucille au temps de la moisson! Devant le glaive destructeur, Que chacun se tourne vers son peuple, Que chacun fuie vers son pays.
Les guerriers de Babylone cessent de combattre, Ils se tiennent dans les forteresses; Leur force est épuisée, ils sont comme des femmes. On met le feu aux habitations, On brise les barres.