Louis Segond 1910
Versliste
J'entre dans mon jardin, ma soeur, ma fiancée; Je cueille ma myrrhe avec mes aromates, Je mange mon rayon de miel avec mon miel, Je bois mon vin avec mon lait... -Mangez, amis, buvez, enivrez-vous d'amour! -
J'étais endormie, mais mon coeur veillait... C'est la voix de mon bien-aimé, qui frappe: -Ouvre-moi, ma soeur, mon amie, Ma colombe, ma parfaite! Car ma tête est couverte de rosée, Mes boucles sont pleines des gouttes de la nuit. -
J'ai ôté ma tunique; comment la remettrais-je? J'ai lavé mes pieds; comment les salirais-je?
Mon bien-aimé a passé la main par la fenêtre, Et mes entrailles se sont émues pour lui.
Je me suis levée pour ouvrir à mon bien-aimé; Et de mes mains a dégoutté la myrrhe, De mes doigts, la myrrhe répandue Sur la poignée du verrou.
J'ai ouvert à mon bien-aimé; Mais mon bien-aimé s'en était allé, il avait disparu. J'étais hors de moi, quand il me parlait. Je l'ai cherché, et je ne l'ai point trouvé; Je l'ai appelé, et il ne m'a point répondu.
Les gardes qui font la ronde dans la ville m'ont rencontrée; Ils m'ont frappée, ils m'ont blessée; Ils m'ont enlevé mon voile, les gardes des murs.
Je vous en conjure, filles de Jérusalem, Si vous trouvez mon bien-aimé, Que lui direz-vous?... Que je suis malade d'amour. -
Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, O la plus belle des femmes? Qu'a ton bien-aimé de plus qu'un autre, Pour que tu nous conjures ainsi? -
Mon bien-aimé est blanc et vermeil; Il se distingue entre dix mille.
Sa tête est de l'or pur; Ses boucles sont flottantes, Noires comme le corbeau.
Ses yeux sont comme des colombes au bord des ruisseaux, Se baignant dans le lait, Reposant au sein de l'abondance.
Ses joues sont comme un parterre d'aromates, Une couche de plantes odorantes; Ses lèvres sont des lis, D'où découle la myrrhe.
Ses mains sont des anneaux d'or, Garnis de chrysolithes; Son corps est de l'ivoire poli, Couvert de saphirs;
Ses jambes sont des colonnes de marbre blanc, Posées sur des bases d'or pur. Son aspect est comme le Liban, Distingué comme les cèdres.
Son palais n'est que douceur, Et toute sa personne est pleine de charme. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, Filles de Jérusalem! -
Voici les dernières paroles de David. Parole de David, fils d'Isaï, Parole de l'homme haut placé, De l'oint du Dieu de Jacob, Du chantre agréable d'Israël.
L'esprit de l'Eternel parle par moi, Et sa parole est sur ma langue.
Le Dieu d'Israël a parlé, Le rocher d'Israël m'a dit: Celui qui règne parmi les hommes avec justice, Celui qui règne dans la crainte de Dieu,
Est pareil à la lumière du matin, quand le soleil brille Et que la matinée est sans nuages; Ses rayons après la pluie font sortir de terre la verdure.
N'en est-il pas ainsi de ma maison devant Dieu, Puisqu'il a fait avec moi une alliance éternelle, En tous points bien réglée et offrant pleine sécurité? Ne fera-t-il pas germer tout mon salut et tous mes désirs?
Mais les méchants sont tous comme des épines que l'on rejette, Et que l'on ne prend pas avec la main;
Celui qui les touche s'arme d'un fer ou du bois d'une lance, Et on les brûle au feu sur place.
Voici les noms des vaillants hommes qui étaient au service de David. Joscheb-Basschébeth, le Tachkemonite, l'un des principaux officiers. Il brandit sa lance sur huit cents hommes, qu'il fit périr en une seule fois.
Après lui, Eléazar, fils de Dodo, fils d'Achochi. Il était l'un des trois guerriers qui affrontèrent avec David les Philistins rassemblés pour combattre, tandis que les hommes d'Israël se retiraient sur les hauteurs.
Il se leva, et frappa les Philistins jusqu'à ce que sa main fût lasse et qu'elle restât attachée à son épée. L'Eternel opéra une grande délivrance ce jour-là. Le peuple revint après Eléazar, seulement pour prendre les dépouilles.
Après lui, Schamma, fils d'Agué, d'Harar. Les Philistins s'étaient rassemblés à Léchi. Il y avait là une pièce de terre remplie de lentilles; et le peuple fuyait devant les Philistins.
Schamma se plaça au milieu du champ, le protégea, et battit les Philistins. Et l'Eternel opéra une grande délivrance.
Trois des trente chefs descendirent au temps de la moisson et vinrent auprès de David, dans la caverne d'Adullam, lorsqu'une troupe de Philistins était campée dans la vallée des Rephaïm.
David était alors dans la forteresse, et il y avait un poste de Philistins à Bethléhem.
David eut un désir, et il dit: Qui me fera boire de l'eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem?
Alors les trois vaillants hommes passèrent au travers du camp des Philistins, et puisèrent de l'eau de la citerne qui est à la porte de Bethléhem. Ils l'apportèrent et la présentèrent à David; mais il ne voulut pas la boire, et il la répandit devant l'Eternel.
Il dit: Loin de moi, ô Eternel, la pensée de faire cela! Boirais-je le sang de ces hommes qui sont allés au péril de leur vie? Et il ne voulut pas la boire. Voilà ce que firent ces trois vaillants hommes.
Abischaï, frère de Joab, fils de Tseruja, était le chef des trois. Il brandit sa lance sur trois cents hommes, et les tua; et il eut du renom parmi les trois.
Il était le plus considéré des trois, et il fut leur chef; mais il n'égala pas les trois premiers.
Benaja, fils de Jehojada, fils d'un homme de Kabtseel, rempli de valeur et célèbre par ses exploits. Il frappa les deux lions de Moab. Il descendit au milieu d'une citerne, où il frappa un lion, un jour de neige.
Il frappa un Egyptien d'un aspect formidable et ayant une lance à la main; il descendit contre lui avec un bâton, arracha la lance de la main de l'Egyptien, et s'en servit pour le tuer.
Voilà ce que fit Benaja, fils de Jehojada; et il eut du renom parmi les trois vaillants hommes.
Il était le plus considéré des trente; mais il n'égala pas les trois premiers. David l'admit dans son conseil secret.
Asaël, frère de Joab, du nombre des trente. Elchanan, fils de Dodo, de Bethléhem.
Schamma, de Harod. Elika, de Harod.
Hélets, de Péleth. Ira, fils d'Ikkesch, de Tekoa.
Abiézer, d'Anathoth. Mebunnaï, de Huscha.
Tsalmon, d'Achoach. Maharaï, de Nethopha.
Héleb, fils de Baana, de Nethopha. Ittaï, fils de Ribaï, de Guibea des fils de Benjamin.
Benaja, de Pirathon. Hiddaï, de Nachalé-Gaasch.
Abi-Albon, d'Araba. Azmaveth, de Barchum.
Eliachba, de Schaalbon. Bené-Jaschen. Jonathan.
Schamma, d'Harar. Achiam, fils de Scharar, d'Arar.
Eliphéleth, fils d'Achasbaï, fils d'un Maacathien. Eliam, fils d'Achitophel, de Guilo.
Hetsraï, de Carmel. Paaraï, d'Arab.
Jigueal, fils de Nathan, de Tsoba. Bani, de Gad.
Tsélek, l'Ammonite. Naharaï, de Beéroth, qui portait les armes de Joab, fils de Tseruja.
Ira, de Jéther. Gareb, de Jéther.
Urie, le Héthien. En tout, trente-sept.